Une citerne pour l’arrosage, ce n’est pas réservé aux baroudeurs en sandales
Utiliser l’eau de pluie pour arroser le jardin, ce n’est pas réservé aux fans de permaculture en cabane. C’est pratique, économique, et franchement simple à mettre en place. Il suffit d’installer une citerne souple, de la relier à un système d’arrosage automatique, et le tour est joué.
On parle ici d’un vrai confort : le jardin s’arrose tout seul, sans ouvrir un robinet ni courir avec un arrosoir à la main. Et le tout sans exploser la facture d’eau. Pas mal non ? C’est français.
Bien choisir et installer sa réserve d’eau
Première étape : installer cette fameuse poche à eau. La citerne souple, c’est un gros sac bien costaud qu’on pose sur une surface plane et stable. En général, un lit de sable ou un tapis de sol fait très bien l’affaire. Certains la glissent sous la terrasse, d’autres dans le vide sanitaire. Peu importe, tant que l’eau peut y arriver facilement.
Et justement, pour faire entrer l’eau, direction la gouttière. Il suffit d’installer un collecteur filtrant sur la descente : il récupère la pluie et bloque les feuilles, les brindilles et tout ce qui pourrait transformer la citerne en aquarium trouble.
On vous en dit plus dans cette vidéo :
Pompe, tuyaux et raccords : le trio gagnant
Une fois que la réserve est en place, il faut l’équiper pour qu’elle puisse envoyer l’eau là où il faut. La clé, c’est la pompe. Une pompe de surface fait parfaitement l’affaire pour envoyer l’eau de la citerne vers le système d’arrosage.
On branche ensuite les tuyaux souples, on installe une vanne d’arrêt pour garder le contrôle. Si l’arrivée d’eau de la citerne n’inclue pas de trop-plein – ce que font nos collecteurs – installez en un. Parce que non, une citerne qui déborde, ce n’est pas un détail.
Avec ce montage, l’eau de pluie devient officiellement la nouvelle alliée du jardinage malin.
Intégrer l’arrosage automatique de sa citerne souple sans prise de tête
Côté arrosage, plusieurs options : goutte-à-goutte pour les tomates, aspersion pour la pelouse, tuyaux enterrés pour un effet clean… tout dépend des besoins. L’idée, c’est de brancher ce réseau au système alimenté par la pompe.
Un programmateur se charge de la cadence. Le matin à l’aube ou le soir au frais, il déclenche l’arrosage automatiquement. Résultat : un jardin bien vert, même quand personne n’est là pour s’en occuper.
Et oui, ça fonctionne très bien avec une citerne souple pleine d’eau de pluie. Preuve qu’il est possible d’allier écologie et confort.
Vérifier, nettoyer, et penser à l’hiver de la citerne souple
Avant de tout oublier en mode « arrosage automatique activé », mieux vaut faire quelques tests. Est-ce que l’eau arrive bien ? Rien ne fuit ? La pression est suffisante ?
Ensuite, place à l’entretien régulier. Un petit coup de propre dans les filtres, un regard sur les raccords. Pas de vidange avant l’hiver, tenez simplement la vanne hors gel.
Quelques astuces bien senties pour optimiser le système d’arrosage
Si le jardin est en pente, pourquoi ne pas utiliser la gravité à la place de la pompe ? Ça marche, c’est silencieux, et c’est gratuit.
Mieux encore : installer une sonde d’humidité ou un pluviomètre pour ajuster l’arrosage selon la météo. Pas besoin d’arroser s’il a plu toute la nuit. Et oui, même un petit potager peut bénéficier de la technologie.
Conclusion : l’eau de pluie, c’est le luxe discret
Raccorder une citerne souple à un système d’arrosage automatique, c’est le combo parfait entre autonomie, confort et bon sens. On récupère l’eau qui tombe du ciel, on la stocke, et on l’utilise intelligemment pour entretenir son jardin.
Et le tout, sans effort, sans gaspillage, et avec une vraie satisfaction à chaque déclenchement du programmateur. C’est presque magique. Et surtout, ça marche vraiment.